Après un hiver gris, humide, où le covid a rôdé inlassablement, la forêt et toute la campagne ont enfin rouvert leurs portes aux promeneurs.

Les sous-bois de la Lochère sont nappés d’anémones sylvie blanches qui longent les sentiers et de coucous sur les talus. Il ne sert à rien de les cueillir, le vase rempli d’eau n’est pas leur tasse de thé !

Pas plus que les cardamines des prés (ou faux cresson) qui enveloppent les berges de la Saône d’un incroyable voile mauve. Un calme étourdissant règne partout, que seuls les oiseaux accompagnent sans troubler personne.

Les arbres sont encore nus, mais une légère brume verdâtre les enveloppe déjà, annonçant les feuillages épais qui bientôt naîtra.
Dans les jardins sauvages, ce sont les primevères qui se donnent en spectacle, inlassablement, comme chaque année.

Une vingtaine de cygnes, qui ont élu domicile là, tantôt se reposent au milieu d’un champ, tantôt prennent leur envol sous notre regard médusé. Pas encore de mouches ou de moustiques, de grandes herbes folles pour ralentir la marche.
Il est temps de partir sur les chemins !

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