Difficile d’imaginer que derrière ce nom aux accents d’autrefois se cache une sale peste envahissante et responsable de fortes allergies chez nombre d’entre nous.

Je viens de faire sa connaissance lors d’une promenade sur le chemin de l’étang, à hauteur du bassin du Pleusin. Des champs de maïs et de tournesol sont envahis par une plante dense au feuillage très découpé et que je n’avais jamais vue. L’application Plantnet de mon téléphone me le confirme : c’est elle ! L’ambroisie dont j’entends parler depuis quelques années sans jamais l’avoir rencontrée.

Selon l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail), entre 1 et 3,5 millions de personnes seraient allergiques au pollen de l’ambroisie, le pic de pollinisation ayant lieu entre le 15 août et le 15 septembre.

Considérée comme espèce envahissante, cette plante originaire d’Amérique du nord est identifiée en Europe dès la fin du 18e siècle. Sa propagation est favorisée par certaines activités humaines (semences contaminées, machines agricoles…)

La plante se développe surtout dans certaines cultures comme le maïs ou le tournesol, ayant pour conséquence des pertes importantes de rendement, ou bien au bord des cours d’eau ou des routes.

L’allergie à l’ambroisie semble particulièrement invalidante en comparaison des autres allergies polliniques (enquête ANSES-2020).

Pour limiter sa propagation, des préconisations sont adressées aux particuliers (arrachage avant floraison sur sa propriété, signalement s’il y en a beaucoup hors de sa propriété sur : signalement-ambroisie.fr), au BTP et au monde agricole (nettoyage des machines, gestion des terres contaminées…) et aux collectivités locales (mise en œuvre d’une réglementation spécifique et coordonnée par un « référent ambroisie » chargé de la lutte sur le terrain).

Vaste programme !

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