Elles n’étaient pas là l’année dernière. Ni avant, d’ailleurs. Peut-être favorisées par l’humidité ou la fraîcheur de ce printemps…
Ce sont les orchidées dites « du pendu » d’après mes recherches. Elles sont apparues dans les jardins où la prairie se fait la part belle, entre l’orchis bouc et l’orchis pyramidal. Mignonnes, non ?
En forêt aussi, il y a de la nouveauté. Le long de la route forestière du Foyer, à partir du monument aux fusillés, les orchidées sortent par dizaines, échelonnant leur floraison par variété au milieu de tant d’autres fleurs champêtres. Un régal pour les abeilles ! Et la petite nouvelle c’est l’orchidée tachetée, blanche ou rose, qui tapisse les bas-côtés. Un régal cette fois-ci pour nos yeux. Pourquoi s’en priver ?
Dans mon jardin, ce sont les molènes bouillon blanc qui se sont installées au milieu des rosiers et des cotinus. Ces géantes magnifiques ne sortent jamais là où on les attend, mais je les accueille toujours avec plaisir car elles structurent magistralement le paysage avec leur énorme feuillage gris et leur hampe florale jaune qui se prépare en ce moment.
Nos Anciens l’utilisaient pour ses vertus médicinales car elle est reconnue pour ses vertus expectorantes, anti-inflammatoires, anti-bactérienne et analgésique.
