Envie de s’aérer ? Besoin de découvertes ? Alors suivez-moi, je vous emmène à l’ancien barrage de Lechâtelet par des chemins de traverse bien sympathiques et très accessibles. Un itinéraire de 10 km environ, faisable en 2 heures ou plus si on prend le temps de s’arrêter aux étapes incontournables du circuit.

Alors top départ : on descend dans le bas du village et on prend le chemin de la prairie.




Au bout de 2 km, nous voilà au pont de la vieille Saône. La circulation est désormais interdite aux véhicules car l’édifice est fragilisé. Il enjambe un ancien bras de la Saône, on peut facilement descendre pour observer l’ouvrage par le bas. Il marque la limite entre les communes d’Auvillars et de Bonnencontre.




On continue sur le chemin enherbé qui longe un bois et au bout on tourne à gauche pour longer la Saône qui s’écoule tranquillement sur notre droite. On commence à entendre le grondement assourdi de l’eau libérée du barrage.






Arrivé aux peupliers, on tourne à droite pour entrer dans le camping de Bonnencontre. C’est un endroit assez incroyable, habité quelques mois à la belle saison par les pêcheurs et désert le reste de l’année. C’est un véritable village constitué de vieilles caravanes et cabanes faites de bric et de broc qui sont parfois extrêmement travaillées. Ne pas hésiter à déambuler dans les allées pour découvrir cet univers unique !

Au bout du camping, à droite, guidé par le bruit de l’eau, on découvre le barrage. Enfin, ce qu’il en reste…

C’est un spectacle inédit quand on est habitué au débit tranquille de la rivière. On reste fasciné, muet, on contemple, c’est tout.

Il ne reste aujourd’hui que les maçonneries. La plupart des barrages dits « à aiguilles » sur la Saône, datant du 19e siècle, ont été détruits pendant la dernière guerre pour faire baisser le niveau de la rivière et empêcher la navigation des péniches…et des migrants ! Car la « zone libre » commençait à Navilly.

L’endroit est aujourd’hui une réserve de pêche. La maison du barragiste, sur l’autre rive, est devenue un gîte pour les touristes.




Voilà, il ne reste plus qu’à rebrousser chemin pour rentrer car le chemin se perd dans les champs. C’était bien, non ?

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