Elle est là, au bord de la route, depuis le XVIe siècle. Appelée aussi Notre-Dame-de-Pitié, on finit par ne plus y faire attention à force de la voir. Elle est là, c’est tout.
Toute petite, fragile, mais en apparence seulement. Elle a résisté à de nombreuses tempêtes, celle de 1999 a couché un des deux sapins qui l’encadraient, et qui a dû être abattu, mais elle : rien. Aucun dommage.
Cette chapelle fut érigée à la suite de la découverte miraculeuse, à cet endroit, d’une statuette de la Vierge, et fut un lieu de pèlerinage jusqu’à la Révolution. Cette dévotion a perduré longtemps dans le village (source : « Les chapelles du pays du Val de Saône »). Dans les années d’après-guerre, la fête patronale de Pentecôte donnait encore lieu à une procession et des festivités (témoignage de Denise).
Elle fait partie du domaine du château. Au XVIIIe siècle, une allée bordée d’arbres, la reliant au château, existait déjà.
Sa construction est traditionnelle : murs en briques recouvertes d’un enduit à base de chaux, toit en petites tuiles plates. Elle faisait grise mine au début du 20ème siècle.
Restaurée, elle a été victime de vandales qui ont tagué ses murs et forcé la serrure. Qu’espéraient-ils trouver à l’intérieur ? Sur un sol en terre battue, il n’y a qu’un modeste autel avec une copie en plâtre de la statuette originelle de la Vierge.
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